Paroles, paroles, paroles...
Promis, dès que j'aurais fini de
piétiner sauvagement mon scanner qui veut pas marcher, ce saligot de
nom de dzeusse de crotte de bison de technologie à la noix (je vous
parle même pas de mon imprimante qui a lâchement rendu l'âme deux jours
après la fin de sa garantie...) ... je disais donc, promis, dès que je
lui ai fait sa fête (et qu'il remarche, nan médéfoi, ça va pas, oué, de
penser à l'enterrer ?! un scanner dans la force de l'âge, c'est sûr, il
DOIT remarcher !) je vous bricole une note digne de ce nom... (message
personnel pour Lalaith, j'ai griffoné deux-trois trucs pour ton
questionnaire... mais il faudra attendre que les humeurs de ma diva de
scanner soient passées, huhu !)
Ah oué, et pis, La Rochelle, je
ferais p'têtre pas de note dessus, c'est pour pas m'énerver, sachez
seulement qu'on a pas eu de place (la baaaaarbe...) et que les
caissières sont aimables comme des portes de prison... ou pire, si
c'est possible... hum...
Bon, allez... vite fait (ou pas... je suis pas du genre rapide, en explication, hein, alors bon...) :
On avait pas acheté de places à l'avance parce qu'on était pas du tout sûrs d'avoir de congès à ce moment là... on l'a su une semaine avant, donc plus de places en réservation... jusque là, tout est normal... alors nous, on se dit, allez ! on y va au culot ! au téléphone (jusqu'à la veille du concert, c'était le cas...) les organisateurs annoncent des places en vente vers 17h, le jour-même... nous voilà donc partis pour La Rochelle (4 heures de route...) arrivés sur place, on repère la billetterie (une affichette confirme les dires des gentils-gens-du-téléphone...) puis on va se trouver un camping (hors de la ville, les campings sur place étant, bien entendu, tous complets, on s'y attendait, hein !), on monte les tentes (c'est l'affaire d'une dizaine de minutes, merci à la "tente-décathlon-de-la-pub-oui-celle-qui-se-monte-toute-seule-comme-une-grande-!" et à mon petit dôme super fastoche à monter...)
Et puis on revient
camper devant la billetterie... on s'est dit : on va pas poireauter
toute la journée (y'a des gens qui ont attendu depuis le matin, en
plein soleil !) donc nous revoilà, fiers comme autant d'Artabans pour
aller faire la queue (bon, oké, sans trop d'espoir, mais bon, sur un
malentendu, on sait jamais...) Il est alors 15h20...
À 17h15 -
17h20, une armoire à glace grimpe sur la billetterie (genre caravane de
chantier, le boui-boui...) armé d'un tuyau d'arrosage... et de nous
prendre pour ses carottes, poireau, tomates et que sais-je encore...
Trempés mais encore pleins de courage, on continue de poireauter (le
concert commence dans 25 minutes, maintenant...) et là, c'est le drâme,
comme dirait l'autre... un troisième gus se radine (ah oué, je vous
avait pas dit que pendant que Michel Lys s'affairait à nous
'raffraîchir', un type au sourire goguenard (ben oué, forcément, lui,
il était pas en train de mourrir au soleil depuis deux heures ou
plus...) nous filmait , toujours rigolard...) donc, le troisième larron (c'est très habité,
les dessus de billetteries de festivals, vous le saurez, dorénavant...)
annonce que non, il n'y a plus de places à vendre...
Notre groupe
est à deux bons mètres de la billetterie, nous avons une vue imprenable
sur les guichets, dont les volets roulants sont fermés (plus, on peut
pas...) et le sont restés depuis que nous sommes arrivés...
Déçus (oui, bon, on avait plus ou moins prévu cette éventualité, mais la déception, vient du foutage de gueule ambiant...)
Je
m'explique : quand on a plus de places à vendre, on crabouille les
affiches qui disent le contraire, on explique gentiment aux
standardistes de la ligne officielle que non, il ne faut pas dire aux
gens qu'il y a des places, et puis toutes ces mesures monstrueuses à
prendre, vous en conviendrez [ ah nan ? merdalor ! :) ], évitent à des
centaines de personnes de risquer l'insolation en attendant plus de
deux heures (pour nous, en tout cas) sous un soleil de plomb... et sans
ombre, bien sûr... sinon, c'est pas marrant, hin hin...
Alors
comme on avait du temps à tuer (oui, et l'envie de tuer des gens aussi,
mais c'est secondaire, là, on ne va pas polluer le propos avec de si
peu importantes informations, huhu...) on a voulu aller faire les
râleurs professionnels (oui, c'est un métier ! certes pas payé, mais il
y a des gens qui passent leur vie à exercer leurs talents dans cette
discipline, alors ne vous moquez pas... nous, on était de pauvres
novices, là... mais on a fait de notre mieux, hin hin !)
Donc nous voilà partis râler dans les arcanes administratives des francos :
"Ah oui, mais non, c'est au bureau du premier étage, la porte de gauche, qu'il faut vous adresser !"
"Oké, on y va !" (bille en tête, même...)
Une fois en haut :
"Mais... y'a pas de porte, à gauche !"
On redescend demander :
"Ah
mais non, en fait, c'est à côté de la billetterie de 'la Coursive' (une
salle allouée aux francos. ndlt) qu'il faut que vous alliez !"
Et que croyez-vous que nous fîmes ?
Nous y allâmes, pardi !
Pour nous entendre dire :
"Ah mais non, c'est au premier étage, là bas, la porte à gauche.."
etc, etc...
L'art de refiler le bébé (sale) et l'eau du bain (itou)...
En
désespoir de cause, on est allés râloter (quand je vous disais qu'on
est des novices...) à la caisse de la Coursive en expliquant à ces dames
que oui, c'est un peu se foutre de la gueule du monde de pas dire tout
de suite "y'a pu d'places !"
Réponse de la caissière haranguée :
"Ah
mais si, les places ont été vendues, les caisses de la billetterie
(devant laquelle nous poireautions sagement, tels des mets de
barbecue...) ont ouvert à 17h00, tout à été vendu en 20 minutes !"
Dois-je
vous rappeler que nous étions juste devant ladite caisse (après vérification,
c'était bien la bonne caisse... nous aurions pu être victimes d'une
erreur géographique... mais non...) dont les guichets sont restés
hermétiquement fermés d'approximativement 15h20 à 17h45-17h50, heure à
laquelle nous avons abdiqué...
"Non, les caisses n'ont pas été ouvertes du tout", avons-nous répliqué, ce à quoi la brave dame nous a soutenu mordicus que si, qu'elle tenait l'information de Dimitri (çui-là, on l'a cherché partout pour lui casser la gueule, mais manque de pot, il devait se planquer, hin hin !)
Une de mes amies a alors dit, grosso modo :
"Ah mais oui ! pardon, j'avais oublié qu'on venait de se prendre un shoot, on a plus trop la notion du réél, là, c'est vrai !"
La
gorgone surannée a alors haussé les épaules, et émis un "pfff" méprisant
avant de repartir se terrer au fond de sa cabane (elle a du se dire qu'on
était tous un peu dérrangés, je crois... nan nan, seulement 'un peu' en
colère...)
Bref, sinan, c'était deux jours sympathiques... on a
lamentablement loupé le feu d'artifice du 14 juillet parce qu'on été
allés au restau (de dépit, presque... mais la mouclade, miam, quoi ! hu hu hu !) et que les serveurs
regardaient travailler la seule serveuse en rigolant... donc,
forcément, elle allait pas très vite, toute seule...
et puis voilà,
on s'est baladés etc, etc... rien de bien intéressant à raconter, là...
il peut pas m'arriver des trucs pareils toutes les dix secondes, quand
même alors le reste s'est bien passé -point- :)
Ah oui ! et pis aussi, j'ai pas eu mon année... je change totalement d'orientation... je vais voir ailleurs... (Hedwige, le pouvoir du "et-qu'est-ce-que-tu-va-faire-maintenant-?" est avec moi... trop, même... rhâââ !)
Sur ce, je retourne m'acharner sur mon scanner...